L’HYGIÈNE DE VIE DU RUNNER

Nous allons aborder dans ce chapitre, la partie la plus délicate pour certains : l’hygiène de vie. Pas de discours moralisateur, mais juste les grandes lignes qui feront de votre préparation une réussite.

L’hydratation

Lors de chacune de vos sorties vous allez perdre une grande quantité de liquide par le biais de la transpiration. Il sera impératif de “refaire les niveaux”. Pour cela, ne pas attendre d’avoir soif, car il sera peut-être trop tard. La solution consiste, pour les footings avoisinants l’heure, de prendre une petite bouteille ou une ceinture spéciale hydratation et de boire régulièrement par petites gorgées.

L’alimentation

Il ne serait pas opportun d’aborder ici, les règles d’une alimentation équilibrée. Nous allons simplement évoquer les bases et notamment la règle des trois heures qui précède une compétition. Un sportif, doit prendre soin de son corps afin que celui-ci le lui rende bien. Une alimentation saine et équilibrée est nécessaire, mais pas toujours réalisable avec nos vies professionnelles. Veillez toutefois à boire un maximum d’eau et à garder l’alcool pour célébrer votre course. Privilégiez les plats sans sauce et à bases de sucres lents comme les pâtes, le riz, le quinoa, etc…sans oublier les protéines (viandes, poissons, œuf, etc…) qui viendront “réparer” vos muscles agressés par les séances d’entraînements.

Avant une compétition, il existe une règle qui recommande de prendre son dernier repas : au moins trois heures avant la course. Le corps a besoin de se constituer des réserves énergétiques et pour métaboliser les ingrédients ingérés, on estime que l’organisme a besoin de ces fameuses trois heures. Pour le dernier repas, il n’est pas question d’innover. Vous restez sur des aliments que vous connaissez bien et que vous avez testé au préalable. Il existe toutefois une façon de contourner cette règle en prenant les fameux “gâteaux sport” qui contiennent tous les éléments nécessaires, mais avec un faible effort digestif, ce qui permettra de la prendre jusqu’à une heure avant le départ. Beaucoup, y voient surtout un gain de sommeil.

La récupération

Il n’est pas envisageable de solliciter son organisme sans compensation. L’entraînement consiste à venir “stresser” son organisme pour obtenir de sa part une réaction. A chaque fois que vous allez courir et surtout dans les séances dites de fractionnés, vous cassez des fibres musculaires. Ce qui explique les courbatures. Mais l’organisme, qui est une fabuleuse machine, s’adapte et recrée de nouvelles fibres. En prévention des nouvelles séances, elle en crée même des supplémentaires, ce qui explique que nos muscles grossissent au fil des entraînements.

Le meilleur moyen pour bien récupérer est le sommeil ! Il n’existe pas meilleure potion magique ou pilule miracle. Votre sommeil doit être suffisant et de bonne qualité. Le nombre d’heures sera différent d’un individu à l’autre. Mais pour tous, il est important de respecter ces périodes avant de grosses séances comme celle de vitesse ou la sortie longue du dimanche.

Autre moment clé, la récupération qui consiste à faire du “jus” la dernière semaine avant la compétition. Les jours qui précédent la compétition doivent être allégés pour permettre à l’organisme de se reconstituer des réserves. La nuit la plus importante, ne sera pas celle de la veille, mais de l’avant-veille. Nous savons tous que la dernière nuit est toujours sujet à des interrogations sur notre état de forme.